Formuler des critiques constructives semble bien plus facile à faire que de les recevoir. C’est bien pire lorsque ces dernières sont de nature péjorative. De plus, tant et tellement de méthodes de gestion de critique existent sur la toile. Supposons que votre interlocuteur n’est pas fan de communication amicale et de partage. Il n’apprécie guère votre personne et ce que vous faites. Son manque de diplomatie et son manque empathie, il vous l’envoie en pleine face. Cela a le don de vous transpercer le cœur. A se demander, pour quelles raisons certaines critiques nous affectent plus que d’autres ?

COMMENT CONTRER CES CRITIQUES ?

Les raisons sont simples à comprendre. Cela dépend uniquement des zones d’ombres non éclairées de notre passé, de nos sombres secrets ou de nos fantômes du placard. En résumé, juste des faiblesses qu’on a oubliées de combler. Quand les critiques font allusion ne serait-ce qu’un peu à ces failles, cela fait très mal. Au point où la victime se retrouve avec des séquelles émotionnelles et relationnelles irréversibles. Selon le degré d’impact, en digérer une prend du temps. Résultats des courses : grisaille, amertume, humeur de chien.

Dans la vie, tout est une question de gestion : gestion du temps, gestion du stress, gestion des priorités, gestion relationnelle, gestion émotionnelle, gestion familiale, gestion conjugale, et tant d’autres encore. La vie actuelle se résume à la gestion. Il y a tellement de choses à manager que l’on ne sait plus où donner de la tête. Pourtant, nous oublions souvent la superficialité de la gestion. Les gens du vingt-et-unième siècle ont cette notion ancrée en eux. Gérer une critique devient ainsi important. La gérer revient à dire qu’elle vous a bousculé et heurté au point de basculer le cours de vos vies. Si vous croyez avoir résolu votre problème de cette manière, vous vous leurrez. Vous constaterez qu’elle reviendra heurter votre microplaie. Et cela fera mal comme au début. Les personnes qui ont lancé la critique changeront peut-être, mais la blessure sera la même. Ainsi tout le processus de gestion devra être repris.

CONNAISSANCE DE SOI : COMMENCER ET TERMINER AVEC L’ACCEPTATION

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L’acceptation vue comme une dynamique plus fluide, plus pacifique envers notre écologie personnelle et plus pérenne permet de voir les choses différemment. C’est une acceptation qui n’a rien à avoir avec la soumission.

En rapport avec notre sujet, la gestion de la critique peut se faire par l’acceptation. Ce sera un travail sur soi favorisant l’éradication des fantômes du placard. Accepter une critique sous un angle bien plus positif sera beaucoup plus naturel par la suite. Vous la prendrez pour une simple information venant de l’extérieur. Une critique qui reflète juste les réflexions personnelles de l’émetteur.

LES BONS CÔTÉS D’UNE CRITIQUE

Peu importe si la critique est fondée ou non, l’essentiel est de la prendre du bon côté. Elle nous en apprend plus sur notre personne : notre fonctionnement et nos zones d’ombres. La remise en question engendrée par cela sera plus facile à digérer. Un processus de développement personnel est ainsi entamé et parallèlement, nous serons acquittés de tout sentiment de culpabilité, de perte de confiance en soi ou de catastrophe émotionnelle. De plus, une réponse à la critique permettra un ajustement de la réalité, mais il n’existe aucune obligation concernant cela.

En résumé, si vous vous êtes la cible des mauvaises langues. Ne le prenez pas trop à cœur, prenez-le comme une aubaine. Vous verrez que c’est l’occasion idéale de vous remettre en question et de balayer les désagréments du passé. Laissez les gens s’exprimer. Et laissez votre courage s’exprimer. L’acceptation constituera un pilier dans la stabilisation du processus de développement personnel. Toute tentative ciblant le point sensible de la critique sera vaine, puisque grâce à l’acceptation, les ombres du passé se seront envolées. La critique n’aura plus d’effet.