Assez facilement, lorsque l’on sait que le terme « ennéagramme » vient du grec « ennea » signifiant «neuf » et de « gramma » signifiant « figure », il est possible de se représenter une figure à neufs points. Il est, par contre, moins aisé d’en comprendre les significations et les implications sur sa conscience individuelle et, plus largement, sur celle du monde. Explications…

ENNÉAGRAMME : ORIGINE ET FONCTIONNEMENT

Si les origines de l’ennéagramme sont très lointaines, elles ne prennent leur vraie signification qu’après 1970, avec l’arrivée du courant de la psychologie transpersonnelle. Un courant, dont l’idée maîtresse est qu’un homme est conscient, responsable et libre de choisir d’être à l’origine de son propre développement. Suite aux travaux de Claudio Naranjo, puis d’Helen Palmer, l’ennéagramme est devenu une référence en matière d’outils de lecture de la personnalité.

Partant du principe que la conscience du monde ne serait capable d’évoluer que par l’élargissement de la conscience individuelle,  pour parvenir à « ouvrir » celle-ci, cette figure aux neufs bases serait un excellent outil. Elle permettrait en effet de révéler des schémas répétitifs – aussi bien cognitifs qu’émotionnels – ramenant systématiquement l’attention dans la même direction.

LES NEUFS PERCEPTIONS MISES EN LUMIÈRE

L’ennéagramme peut être représenté comme un cercle (le monde) pourvu de 9 points équidistants (9 personnes), offrant tous un point de vue, une perspective de la réalité, qui se situe au centre du cercle. A partir de cette réflexion sont nés 9 « profils » :

–       Le perfectionniste, intéressé prioritairement par tout ce qui ne fonctionne pas et cherchant, sans cesse, à s’améliorer pour finir par entrer dans un processus d’hyper-exigence.

–       L’altruiste, focalisé par l’homme qui souffre, jouant ainsi le rôle du nourricier-sauveteur qui oublie ses propres besoins et désirs, pour faire naître petit à petite une grande frustration intérieure de ne pas être « vu » par l’autre.

–       Le battant, jaugeant son existence par rapport à son degré d’efficacité et de productivité. Une attitude visant à être admiré par autrui, faisant preuve de narcissisme et de vanité menant au fil des jours au « burn out ».

–       Le romantique, orienté sur l’aspect émotionnel et en éternelle quête d’instants, à la fois rares et beaux et souvent déçu face à un idéal trop élevé.

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–       L’observateur, concentré sur la notion de sens et ayant une telle soif de comprendre et de savoir, qu’il en minimise ses propres besoins, tout en veillant à se protéger des intrusions extérieures.

–       Le loyal-sceptique, focalisé par sa sécurité et le fait de savoir où il va, menant à la formulation de nombreuses questions et à une grande difficulté à accorder sa confiance à autrui.

–       L’épicurien, cherchant à profiter de chaque instant, de chaque chose, sans arriver à fixer son attention sur un projet à la fois.

–       Le Chef, impulsif, réagissant immédiatement – et sans frein – aux injustices, afin de protéger les plus faibles.

–       Le médiateur, adepte de l’harmonie, quitte à s’oublier et ne pas faire valoir son point de vue.

Une fois qu’il y a prise de conscience du schéma répétitif, agrémenté d’une ferme volonté de le combattre, il est possible de « s’ouvrir » à d’autres horizons. Si chaque profil renferme son pire et son meilleur, il suffit de savamment le doser pour en tirer profit. Ainsi, un « médiateur », n’osant s’exprimer à la première personne, pourra s’enhardir et asseoir ses opinions afin de se transformer en « pacifiste engagé ». En d’autres termes, l’ennéagramme offre à chacun la liberté de se remettre en question et d’évoluer pour éviter de tomber dans l’excès de son schéma et tendre ainsi, vers un comportement plus adapté.

ENNÉAGRAMME : ORIGINE ET FONCTIONNEMENT

Si les origines de l’ennéagramme sont très lointaines, elles ne prennent leur vraie signification qu’après 1970, avec l’arrivée du courant de la psychologie transpersonnelle. Un courant, dont l’idée maîtresse est qu’un homme est conscient, responsable et libre de choisir d’être à l’origine de son propre développement. Suite aux travaux de Claudio Naranjo, puis d’Helen Palmer, l’ennéagramme est devenu une référence en matière d’outils de lecture de la personnalité.

Partant du principe que la conscience du monde ne serait capable d’évoluer que par l’élargissement de la conscience individuelle,  pour parvenir à « ouvrir » celle-ci, cette figure aux neufs bases serait un excellent outil. Elle permettrait en effet de révéler des schémas répétitifs – aussi bien cognitifs qu’émotionnels – ramenant systématiquement l’attention dans la même direction.

LES NEUFS PERCEPTIONS MISES EN LUMIÈRE

L’ennéagramme peut être représenté comme un cercle (le monde) pourvu de 9 points équidistants (9 personnes), offrant tous un point de vue, une perspective de la réalité, qui se situe au centre du cercle. A partir de cette réflexion sont nés 9 « profils » :

–       Le perfectionniste, intéressé prioritairement par tout ce qui ne fonctionne pas et cherchant, sans cesse, à s’améliorer pour finir par entrer dans un processus d’hyper-exigence.

–       L’altruiste, focalisé par l’homme qui souffre, jouant ainsi le rôle du nourricier-sauveteur qui oublie ses propres besoins et désirs, pour faire naître petit à petite une grande frustration intérieure de ne pas être « vu » par l’autre.

–       Le battant, jaugeant son existence par rapport à son degré d’efficacité et de productivité. Une attitude visant à être admiré par autrui, faisant preuve de narcissisme et de vanité menant au fil des jours au « burn out ».

–       Le romantique, orienté sur l’aspect émotionnel et en éternelle quête d’instants, à la fois rares et beaux et souvent déçu face à un idéal trop élevé.

–       L’observateur, concentré sur la notion de sens et ayant une telle soif de comprendre et de savoir, qu’il en minimise ses propres besoins, tout en veillant à se protéger des intrusions extérieures.

–       Le loyal-sceptique, focalisé par sa sécurité et le fait de savoir où il va, menant à la formulation de nombreuses questions et à une grande difficulté à accorder sa confiance à autrui.

–       L’épicurien, cherchant à profiter de chaque instant, de chaque chose, sans arriver à fixer son attention sur un projet à la fois.

–       Le Chef, impulsif, réagissant immédiatement – et sans frein – aux injustices, afin de protéger les plus faibles.

–       Le médiateur, adepte de l’harmonie, quitte à s’oublier et ne pas faire valoir son point de vue.

Une fois qu’il y a prise de conscience du schéma répétitif, agrémenté d’une ferme volonté de le combattre, il est possible de « s’ouvrir » à d’autres horizons. Si chaque profil renferme son pire et son meilleur, il suffit de savamment le doser pour en tirer profit. Ainsi, un « médiateur », n’osant s’exprimer à la première personne, pourra s’enhardir et asseoir ses opinions afin de se transformer en « pacifiste engagé ». En d’autres termes, l’ennéagramme offre à chacun la liberté de se remettre en question et d’évoluer pour éviter de tomber dans l’excès de son schéma et tendre ainsi, vers un comportement plus adapté.