Un vent nouveau souffle sur votre vie et sur votre cadre professionnel, personnel, associatif et sportif. Nouvelle cafétéria, nouveaux box de travail, nouveaux terrains d’action et d’apprentissage, nouveaux locaux, nouveaux visages… Bref, rien de familier. Vous détenez très peu d’informations sur ce nouvel environnement. Beaucoup d’entre nous ont été confrontés ou seront amenés à vivre une telle situation à l’avenir. Le changement est un fait chez l’être humain. Le mouvement également. Surtout à notre ère où les opportunités vous poussent souvent à quitter tout ce que vous avez connu auparavant, votre cocon, votre nid douillet. Vous débarquez sur votre lieu de travail, vous, le nouveau de service, armé de votre motivation et d’un carnet d’adresses à remplir. Cela semble difficile pour vous. Voir même une torture. Aller vers l’autre n’a jamais tué personne. Votre intégration dans un groupe se fera sans souci. Se faire accepter dans la ruche sans se faire piquer et affubler de dards. Une démarche simple et facile à suivre : Bienvenue au club.

INTÉGRATION DANS UN GROUPE : COMBIEN DE PAS… VERS AUTRUI ?

Il faut noter à titre introductif que l’intégration dans un groupe est un processus qui demande du temps et de la finesse. Devenir proche et avoir des liens solides avec une personne ou un groupe nécessitent bien plus qu’une poignée de jours. On ne met pas non plus la charrue avant les bœufs. Suivre la démarche ci-dessous prend du temps et surtout de la technique et de la patience.

SAVOIR OBSERVER ET SAVOIR ÉCOUTER

Connaitre et prendre conscience de l’environnement dans lequel l’individu doit passer ses journées demeure un point important. Il doit savoir allier observation et écoute. Ces deux éléments sont essentiels à l’établissement d’une première approche et d’une relation future. Les gens ont tendance à s’ouvrir et à légèrement baisser leur garde face à quelqu’un leur tendant une oreille attentive. Le nouveau pourra ainsi recueillir des informations sur le groupe, ces membres et son fonctionnement. Cela lui permettra d’assimiler ces règles inscrites sur le tableau d’affichage et celles qui sont les plus intéressantes et les plus difficiles à cerner, autour d’une discussion, une tasse de café à la main ou bien devant un repas à la cafétéria. Instaurer ces règles dans son propre code de conduite au bureau met partiellement le nouveau dans la peau d’un membre du groupe. Il devra perpétuellement se répéter que les relations humaines sont à la fois simples et compliquées. Mais aussi délicats qu’il est nécessaire de prendre le temps de compléter les renseignements sur les Autochtones dans un pays étranger.

COMPTER SUR UN COMPLICE POUR SON INCLUSION

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Chaque groupe reste spécifique, mais il y existe malgré cela un stéréotype concernant la nature des membres. Il y a toujours le boute-en-train, l’intelligent et/ou le plus calme, le sociable et le vicieux. Les repérer déterminera sur lequel on pourra s’appuyer pour son intégration. Le plus social, celui qui facilite communication et inclusion auprès du groupe devrait être le premier nom enregistré dans notre Smartphone.

Bienveillant, il vous en apprendra davantage sur les rouages du groupe, autant les règles que les principaux sujets de discussion. Il vous présentera et vous guidera tout au long de votre voyage vers l’intégration. Vous, coiffé de la casquette du nouveau, pourrez ainsi vous positionner et vous ouvrir la voie. Votre place sera mise en place dans de bonnes conditions.

MIEUX CONNAÎTRE AUTRUI

Plusieurs aspects de la question sont à explorer. Lorsque vous vous retrouverez sur la table, ou bien au quartier général du groupe, demeurer actif sera indispensable. L’intégration ne se termine pas au premier repas partagé ou aux présentations officielles. Tout d’abord, poser des questions. Montrer son intérêt en étant curieux. On ne vous mettra pas au poteau et on ne vous brulera pas comme les sorcières du Moyen âge pour si peu. Vos pairs constateront et considèreront votre implication et votre désir d’en connaitre davantage à leur sujet. Ensuite, donner l’impression sincère que vous vous engagez pour le bien commun du groupe. Brosser les membres dans le sens du poil, sans paraître pour une carpette non plus. Axez-vous sur l’intérêt général. Là encore, les membres vous verront d’un meilleur œil. Après avoir tâté le terrain, osez plonger un peu plus en profondeur. Gagnez leur confiance petit à petit. La base, le ciment, le pilier de toutes relations humaines. Pour ce faire, Christophe vous propose les solutions suivantes pour résoudre ce problème de gain de confiance.

  1. Premièrement, jouez la carte de la fiabilité. Ne vous surestimez pas sur vos promesses et vos engagements. L’important, c’est de les réaliser sans faute. Ne vous précipitez pas à donner et en donner plus que ce que vous ne pouvez.
  2. Deuxièmement, tendre, comme le coach le dit vers la concordance ! Exigez continuellement de votre personne une réciprocité dans vos actions et vos dires. Dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit. C’est simple et basique.
  3. Troisièmement, être honnête et authentique. Que ce soit sur les réseaux sociaux, partout comme ailleurs, les gens n’apprécient guère les hypocrites et les faux-culs. Comme cela, les gens sauront à quoi s’attendre et les déceptions seront évitées.

Quatrièmement, fuir les jeux psychologiques préétablis au sein du groupe, au début et le plus longtemps si possible. Y recourir pourrait engendrer une perte de confiance si ces derniers se passent mal. Ces jeux sont bien imprévisibles pour parier sa place durement gagnée. Les jeux psychologiques sont des situations entre individus où ils jouent un ou des rôles. Cela ayant pour conséquence possible des désagréments et une dégradation relationnelle. Que ce soit consciemment ou inconsciemment.

PRENDRE LE NOUVEAU DU BON CÔTÉ

Si précédemment, il était question de s’adapter par rapport au groupe, il est également possible de tirer avantage de son statut de chair fraiche. En effet, après une récolte d’informations, ce dernier pourra redonner du peps à une entreprise plongée dans l’inertie, la crainte et les lassitudes. Par exemple, il pourrait dire haut et fort ce que les anciens employés n’osaient dire avant son arrivée en misant tout sur son innocence. Cela concerne les habitudes et le fonctionnement interpellant sa curiosité. À noter que le nouvel arrivant ne doit pas user de cette méthode sur une trop longue durée. Le groupe devra ainsi, en harmonie avec les efforts du nouveau venu, prendre conscience des responsabilités qui les incombent vis-à-vis de ce dernier. C’est une question de partage. La communication et les relations humaines se font dans les deux sens.

Il est impératif de discerner la sincérité et les intentions des personnes. Voir ainsi au-delà de son désir d’intégration. Changer totalement d’univers n’est pas une chose aisée, mais il faut quand même donner un peu de soi pour se faire une place au soleil et ainsi profiter pleinement de son nouvel environnement en bonne compagnie et dans la quiétude totale.