Votre patron se plaint de votre travail. Vous vous sentez de moins en moins à l’aise dans de telles conditions. Vous ne voulez surtout pas perdre votre emploi. Décevoir les gens demeure votre dernier souhait. Vous ne voulez surtout pas vous décevoir. Faire une autocritique s’avère nécessaire. Corriger ses tics et dire adieu à ses faiblesses, c’est tout ce dont vous avez besoin. Le faire soi-même est possible. Cependant, rien ne vaut l’avis d’un expert. L’autosuffisance n’a pas sa place lorsque les enjeux sont conséquents. Un coach qualifié vous remettra sur le chemin du succès. Il améliorera vos aptitudes personnelles au travail. Des capacités insoupçonnées pourraient résulter de vos séances de coaching.

Pour des résultats satisfaisants, veillez quand même à accorder votre temps, votre argent et votre confiance à la bonne personne. Les charlatans, les escrocs, les incompétents, les rues en grouillent. Se basant sur les conseils d’une spécialiste du coaching en Occident : Elena Fourès, voici plusieurs points incontournables pour reconnaître le bon du mauvais coach.

LE BON COACH PARMI LES COACHS

Les personnes mal intentionnées qui n’attendent que vous les embauchiez, il en existe des milliers. Leur principale priorité reste et restera leur rémunération et non vous. Investir cinq mille à trente mille euros serait inutile. Vous travaillez dans le domaine de l’entreprise et votre leadership a besoin d’un coup de pouce. Ne confiez pas votre avenir professionnel au premier venu, toquez à la bonne porte.

Le CV du coach, sa formation et ses expériences

Consulter et vérifier le curriculum vitae de votre futur coach sont les premières choses à considérer. Vous en apprendrez plus sur ce dernier et ses compétences. Il faudra connaître son parcours professionnel, la durée de l’exercice de cette profession, ses expériences d’au moins trois années dans le domaine. A noter que votre futur coach doit impérativement avoir suivi des études supérieures en coaching. Cela afin que vous ayez la certitude que cet homme connaît son métier. De plus, beaucoup d’universités ont intégré récemment cet enseignement dans leur programme. Un enseignement qui transmet les méthodes, les obligations, les techniques et l’adéquation du coaching à appliquer sur la brebis égarée. Ainsi, le coach doit posséder un diplôme universitaire soit du même niveau que le vôtre ou bien supérieur au vôtre. Cela renvoie à plus de crédibilité et à un respect de la hiérarchie.

La notoriété du coach demeurera alors incontestablement grande. Assez grande pour vous procurer la garantie que ce n’est pas un charlatan.

Le coach et sa déontologie

Comme la déontologie du médecin repose sur le serment d’Hippocrate, celui du coach repose sur la confidentialité. En effet, avant la signature du contrat, il est nécessaire que les deux partis doivent s’accorder sur une clause de confidentialité afin d’éviter tout risque de fuite d’informations. Le coach recevra tous les renseignements personnels sur le client et sur son lieu de travail. Il ne devra sous aucun prétexte livrer les données recueillies à une tierce personne. Il sera tenu dans le secret professionnel. Cela constituera un indice de distinction entre les vrais coachs et les incompétents. A cela s’ajoute le fait que les escrocs révèlent parfois des informations concernant le client sur des sites internet.

Ses connaissances de l’entreprise

Plonger dans l’univers du client, ce sera sa première mission. Il fera une prospection dans les locaux de l’entreprise afin de recueillir des informations sur la culture et l’environnement interne de la société. Ayant donc en sa possession les enjeux, les rouages et le règlement intérieur de l’entreprise, le coach pourra ajuster ses méthodes. De plus cette optimisation de capacités sera bien meilleure puisqu’il procèdera à une comparaison de l’entreprise du client à celles qu’il a visitées auparavant.

LE BON COACH ET SES MÉTHODES

Sa boîte à outils, une boîte à miracle

Un coach en entreprise n’accepte pas votre argent pour jouer votre psychiatre. Son champ d’action se limite au domaine des entreprises. Sa mission consiste à rectifier vos lacunes professionnelles, à vous aider à combler vos manques, et à vous rendre plus forts. Pour ce faire, il va utiliser plusieurs méthodes : la sémantique générale qui se veut de comprendre les non-dits ; la démarche systématique qui se veut d’appréhender le sujet dans son environnement, son mécanisme et son fonctionnement ; l’approche eriksonnienne qui se veut d’approcher le sujet d’une manière non dirigiste ; et les techniques de créativité et de visualisation. Le coach appliquera un plan d’action que le client devra suivre à la lettre. Bien évidemment au préalable, le client saura l’utilité de chaque outil. Ce dernier saura ainsi à quoi s’attendre et sera plus enclin à se laisser faire.

Image

Sa mission

Ecouter, étudier, adapter, appliquer, rectifier, constater seront les mots d’ordre du coach. Le but sera d’aboutir à un résultat satisfaisant pour les deux protagonistes. Afin de fixer l’objectif final, le coach part avec l’objectif initial du client. C’est après avoir déterminé l’environnement dans lequel le client a évolué qu’il va faire un remaniement et imposera l’objectif final qu’il soit ou non conforme à l’initial. Quand tout est en accord, le coach fera une présentation détaillée du plan d’action au client en énumérant les procédés, la durée, les tarifs, etc.

Une autre astuce pour reconnaître un bon coach est que la durée varie généralement entre une semaine à six mois. Pas plus. Si l’on vous propose une durée d’un an, soyez en alerte, virez ce faux coach.

Ses cinq qualités

La première est l’authenticité. Le mensonge est à bannir.

 La seconde est  l’enthousiasme à bonne dose. L’optimisme est une source intarissable d’énergie et de motivation. Elle est contagieuse. Ainsi, le coach montre à son client quelle mentalité à avoir si on désire virer nos failles. Le client s’investira corps et âme. Il sera amené à se dépasser puisqu’il aura au minimum une personne qui a foi en lui : son coach.

La troisième est la souplesse. Cela permet une adéquation du rythme de vie du coach à celui du client.

La quatrième est le courage. Celle qui poussera à contrer le client en cas de désaccords. Il devra montrer assez de forces de caractère. Il n’est en rien un subalterne. Le client comprendra ainsi que la mission du coach est de le guider et corriger ses défauts.

La cinquième est la disponibilité.

LE BON COACH ET SON ENGAGEMENT

Son engagement non sectaire

Un vrai coach ne fait partie d’aucune organisation religieuse, associative, sectaire aux yeux de l’administration française, philosophique ou politique. Les intentions du coach se doivent d’être limpides et sans arrière-pensées. En effet, l’entreprise pourrait penser que l’image de coach est juste une couverture pour infiltrer et espionner l’entreprise s’il fait partie d’une secte. Pour cela, signer une attestation écrite mentionnant qu’il n’appartient à aucune cause non professionnelle est conseillée.

Son activité : sa principale source de revenus

Les escrocs se distinguent des honnêtes coachs par le nombre de travaux qu’ils exercent, leur principale source de revenus et leur principale motivation. Un incompétent fera tout pour vous extorquer de l’argent alors que la qualité de leurs services laisse à désirer.

Son autocoaching

En perpétuel apprentissage, le coach apporte beaucoup à ses clients qu’à lui-même. Ses expériences professionnelles l’aident à résorber ses failles et à anticiper les éventuelles difficultés.

Sa notoriété et sa crédibilité se mesurent ainsi à bon nombre de ses succès. En recourant à l’autocoaching, il saura garder la tête hors de l’eau et demeurer humble.